NUOVO GRAND TOUR
Résidence de jeunes artistes italiens
Casell'arte, Venacu
Casell'arte participe depuis 2023 au programme de résidences ''Nouveau Grand Tour'', en partenariat avec l'Institut culturel italien de Paris et l'ambassade de France à Rome.
Ce programme artistique à grande échelle promeut le dialogue culturel et les valeurs européennes d’échange et de partage, constituant un acte concret des visions partagées sur les jeunes et la culture établies dans le cadre du Traité du Quirinal, signé par l’Italie et la France en novembre 2021.
Chaque automne, Casell'arte sélectionne deux artistes italiens de moins de 30 ans, plasticiens et cinéatses, qui passeront trois semaines à Venaco, en même temps que les participants à la résidence d'écriture d'automne.
NGT 2025
Du 16 octobre au 2 novembre 2025
En partenariat avec l'Institut culturel italien de Paris et l'ambassade de France à Rome, Casell'arte a le plaisir d'accueillir Caterina Sammartino et Davide Fecarotti, deux jeunes artistes italiens, pour trois semaines de résidence de création.
Caterina Sammartino est artiste plasticienne et Davide Fecarotti est artiste vidéaste. Leur séjour à Venaco coïncide avec la résidence d'écriture d'automne.
Caterina Sammartino
Née en 1997, Caterina Sammartino est diplômée en peinture de l’Académie des Beaux-Arts de Rome. Elle est cofondatrice de l’Artist-Run Space CONDOTTO48 à Rome. Son travail privilégie les installations, les œuvres picturales et les actions performatives, développant des créations qui explorent la dimension du quotidien et de la mélancolie, dans la nécessité de se sentir partie prenante d’un Tout plus vaste.
Expositions personnelles : The Sun at Its Zenith, ERA Gallery, Milan (2024).
Expositions collectives : 1 degree of separation, un projet de Spazio Taverna, commissariat Chiara Lorenzetti, Soriano nel Cimino (VT) – Castello Orsini – Palazzo Chigi Albani (2025) ; WHEN IN ROME – beyond the boundaries of the skin, Albumarte, Rome (2024) ; Shaping grace and disquiet, ERA Gallery, Milan (2024) ; The Long Shadow, Palazzo Rospigliosi, Zagarolo (2024) ; Botany, EDDart, Rome (2022) ; VII Biennale d’Art Contemporain de Viterbo (2022) ; Materia Nova – Rome new generations compared, Galerie d’Art Moderne, Rome (2021).
Territories in Listening – Rituals, Landscapes and Insular Memories
La Corse et le contexte naturel dans lequel s’inscrit Casell’arte représentent pour moi un terrain fertile, où paysage humain et paysage naturel s’entrelacent avec des langages et des valeurs anciennes, offrant l’opportunité de développer une recherche sur la relation entre le corps, le paysage et la mémoire.
Je souhaite réaliser des œuvres picturales à partir de pigments et d’aquarelles, qui décrivent la réalité naturelle entourant l’atelier, en tentant d’affronter et d’analyser cette Force, ce Tout, puisque j’ai constaté que le lieu apparaît comme totalement immergé dans un environnement d’une intensité et d’une énergie remarquables.
Ma recherche artistique interroge le désir de se sentir partie du Tout. Mon être fini et limité tente de participer à des fêtes où il n’a pas été invité (pour paraphraser Rainer Maria Rilke), cherchant une ascension, une tension asymptotique vers l’impossibilité d’atteindre cet objectif, tout en prenant conscience d’être une créature légère et passagère. Mais c’est précisément grâce à cette impossibilité d’atteindre le Tout qu’il devient possible de le percevoir. C’est une quête qui tente d’approcher et de rester en contact avec cet Infini, dans la recherche d’une dimension profondément spirituelle.
Le projet prévoit des pratiques d’écoute et la collecte de témoignages issus de l’environnement proche, qui seront restitués par des œuvres sur papier ou sur tissu. Si l’occasion se présente, j’aimerais mettre en place des actions performatives in situ, interrogeant les gestes du quotidien, les rituels communautaires et les récits invisibles qui habitent les lieux, afin de construire un dispositif de restitution sous forme d’actions éphémères et/ou d’installations en dialogue avec le paysage naturel.
Davide Fecarotti
Davide Fecarotti est un artiste-vidéaste qui vit entre Palerme et Marseille.
Il est titulaire d’un master de l’École Nationale Supérieure de la photographie d’Arles (2024). Son travail s’articule principalement autour de l’observation micro-historique de la vie quotidienne et de la sphère sociale, intégrant des intérêts pour l’archéologie, la cuisine et les images en mouvement. S’intéressant à la complexité de petites enquêtes, il mène des recherches et produit des œuvres collaboratives allant de la vidéo, aux publications et aux installations.
En 2024, son auto-édition Giù in Fondo est sélectionnée pour le Prix du livre d’auteur lors des Rencontres de la photographie d’Arles. Davide Fecarotti est également impliqué dans des projets d’éducation à l’image, comme le programme Image’IN, en collaboration avec le Jeu de Paume, Le Bal, Les Rencontres de la photographie et le centre d’art GwinZegal.
Quando le pietre danzano (Quand les pierres dansent), titre provisoire
Je retourne souvent à Palerme, la ville où je suis né, et chaque fois quelque chose a changé : un meuble, un objet, une pièce. Je rassemble un ensemble de photos de famille pour les conserver, de peur de perdre des souvenirs, et en fouillant, je trouve une photo prise à Filitosa, en Corse : ma mère, ma sœur et une statue mystérieuse.
Dans les traditions pastorales, les femmes considèrent les mégalithes comme des pierres sacrées : elles sont comme des personnes, des pierres vivantes qui, pendant la nuit, tournent sur elles-mêmes et dansent dans un rituel collectif. Dans le folklore, on insiste sur la danse : les hommes et les femmes sont surpris par les divinités en train de danser dans un rituel profane, c’est pourquoi on les appelle souvent « pierres dansantes ».
J’ai imaginé le déplacement de ces pierres à travers un film collectif : je voudrais créer des costumes en forme de pierre, collaborer avec les habitants du lieu pour faire danser à nouveau ces mégalithes, afin de réaliser un film qui rassemble la communauté et crée des liens.
NGT 2024
Du 21 octobre au 9 novembre 2024
En partenariat avec l'Institut culturel italien de Paris et l'ambassade de France à Rome, Casell'arte a eu le plaisir d'accueillir Marianna Bruno et Tiziano Locci, deux jeunes artistes italiens, pour trois semaines de résidence de création.
Marianna Bruno est illustratrice et Tiziano Locci est cinéaste. Leur séjour à Venaco a coincidé avec la résidence d'écriture d'automne.
Marianna Bruno
Marianna Bruno est née et a grandi dans la région alpine, en contact étroit avec les traditions locales. Elle a étudié arts visuels et illustration à la Libera Accademia d'Arte Novalia à Alba, puis a poursuivi ses études en gravure et techniques d'impression d'art à l’Ecole Internationale des Arts Graphiques il Bisonte à Florence.
Elle est artiste visuelle et travaille en tant qu'illustratrice et auteur freelance. Dans ses oeuvres, elle s'intéresse à l'aspect symbolique et folklorique des images, recherchant leurs caractéristiques primitives et obscures, ainsi que l'élément naturel et paysager.
Un silent book sur les MAZZERI
‘’ Mon travail d’illustratrice a beaucoup à voir avec les symboles, avecle folklore et les archétypes narratifs. Pour ce projet sur les Mazzeri, j’ai travaillé sur un silent book, un livre sans texte, avec seulement desimages. Après avoir fait des recherches et m’être concentrée sur l’histoire, sur le folklore et les traditions, j’ai eu beaucoup de suggestions visuelles et narratives, et à partir de là, j’ai commencé à travailler sur un story-board, mais sans vraiment avoir d’intrigue précise en tête.‘’
Tiziano Locci
Tiziano Locci (Rome, 1995) est un réalisateur de documentaires. Il est diplômé en anthropologie culturelle et en réalisation de documentaires au Centro Sperimentale di Cinematografia. Son film de fin d'études, The Way Daddy Rides, a été récompensé au festival Biografilm - International Celebration of Lives comme meilleur premier film dans la compétition italienne.
SHINING LAND - Un projet de documentaire
Vue de l'espace, ce qu’on appelle "la région transformée" de Raguse est une tache blanche scintillante. L'étendue des serres, qui s'est développée sans interruption depuis l'après-guerre dans l'est de la Sicile, a recouvert de plastique la terre jusqu'à la mer. Cachés derrière les bâches, des hommes, des femmes et des enfants travaillent sans relâche et souvent dans des conditions illégales pour satisfaire les exigences de la grande distribution : dans la seule province de Raguse, on produit aujourd'hui 25 % des tomates de serre de tout le pays.
J'ai commencé ma recherche à partir des histoires de vie des ouvriers agricoles et des leurs enfants qui partagent un présent de résistance, d'aliénation et de désirs.
NGT 2023
Du 15 octobre au 4 novembre 2023
Casell’arte a accueilli pour la première fois le programme de résidence franco-italien, Le Nouveau Grand Tour.
Suite à leur appel à projets, Casell'arte a eu le plaisir de sélectionner et d’accueillir Beatrice Borso et Federico Calogero, deux jeunes artistes italiens, pour trois semaines de résidence de création à Venaco. Beatrice a consulté Vivane Zingg, intervenante pour la fiction pendant la résidence d’écriture, pour être conseillée sur le scénario de sa bande-dessinée. De son coté, Federico a rencontré Fabien Danesi pour lui présenter son projet de livre d’artiste.
Beatrice Borso
Beatrice Borso est originaire du Nord de l'Italie, elle vit et travaille à Bruxelles depuis 2020.
Elle est illustratrice, notamment de bande dessinée, et s'intéresse au rapport texte-image, aux thèmes de la transmission et de la migration.
LE TROISIÈME DON - Un projet de BD
Pendant sa résidence à Casell'arte, Beatrice a travaillé sur l'écriture d'un album de bande-dessinée, Le troisième don, qui retrace la vie de trois femmes d'une même famille, de l'époque de Mussolini ànos jours. La plus jeune d'entre elles tente de se défaire de cette histoire familiale.
Federico Calogero
Federico Calogero est un photographe et artiste visuel originaire de Sicile. La plupart de ses recherches aboutissent à la création de journaux intimes visuels dans lesquels lespersonnes et les lieux s'entremêlent à sa mémoire émotionnelle, tentant de décoder l'incommunicabilité souvent ressentie dans les relations humaines.
N'OUBLIE PAS - Visual diary
Pendant sa résidence, après une phase d'expérimentations autour du motif d'a filetta, Federico a réalisé un livre intitulé N'oublie pas, mêlant textes et images, partant de rencontres avec des habitants de Venaco et de photographies du territoire.